"La pauvre Arlena Marchall est morte, qui fut stupide et jolie"
Voilà de quoi pimenter les vacances d'Hercule Poirot venu passer quelques jours sur l'île de Leathercombe, dédiée au calme et au repos de ses touristes.
A la façon des "10 petits nègres", "Les vacances d'Hercule Poirot" nous invite à rechercher un meurtrier au sein d'une communauté réduite comportant de nombreux coupables potentiels. La grande dame anglaise du crime nous gate au
travers de cet opus, en nous proposant au menu : un meurtre étrange, des suspects nombreux, des dialogues
savoureux, et son grand détective belge en pleine forme et égal à lui-même : vaniteux, obséquieux, sur de lui et de
son intelligence, et tellement irrésistible !
Pour moi, lire un "Agatha Christie", c'est prévisible et agréable (on sait que le livre sera de facture classique, bien écrit, bien ficelé), amusant (les dialogues, le héros tellement imbu de lui-même), intelligent (parce qu'il y a une vraie intrigue, avec un coupable et un mobile), et reposant (pas de courses poursuites avec un type armé d'une tronçonneuse qui veut ratiboiser la coiffure de la blonde héroine). Bref, lire un Agatha Christie, c'est comme rentrer chez soi quand il pleut et qu'il fait froid, enfiler des chaussons douillets et siroter une tasse de thé (anglais of course) : du bonheur !
4*
2 commentaires:
Et ben, je pense qu'on est tous unanimes sur cet ouvrage ! ^_^
Merci pour ta participation !
Oui super ! Je suis assez d'accord aussi : un moment bien agréable et familier, et c'est effectivement ce que je recherche quand je lis un Agatha Christie, l'assurance de retrouver les mêmes ingrédients, histoire de se reposer l'esprit entre deux lectures plus atypiques.
Enregistrer un commentaire